28 Déc 2019
Juripop: dix ans de justice
de « première ligne »
Juripop : dix ans de justice de « première ligne »
Née dans la tête d’étudiants en droit choqués de voir que des travailleurs au salaire minimum n’avaient pas droit à l’aide juridique, la « clinique » Juripop ne devait être, à la base, qu’un projet de session universitaire. Dix ans plus tard, le juge en chef de la Cour suprême du Canada, Richard Wagner, qualifie l’organisation de « conscience morale de la communauté juridique ».
« Quand j’ai démarré Juripop avec mes collègues en 2009, on n’aurait jamais pu imaginer que le juge en chef de la Cour suprême dirait ça de nous un jour. C’est énorme ! », lance l’avocat Marc-Antoine Cloutier, qui a fondé l’organisme.
Me Cloutier n’avait que 19 ans – et n’avait même pas terminé son Barreau – lorsqu’il s’est lancé dans l’aventure. « On donnait des conseils aux gens mal pris face à la justice, mais rapidement, on s’est rendu compte que leur véritable besoin, c’était d’être représentés par un avocat à la cour », explique celui qui est aujourd’hui associé et président de son propre cabinet, Trivium avocats.
En 2009, une personne qui avait un revenu supérieur à 12 000 $ n’avait même pas droit à l’aide juridique (le montant est aujourd’hui de 22 750 $ pour une personne seule). « On trouvait ça choquant qu’autant de gens n’aient pas accès à un panier de services juridiques. »
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